Lumières de la ville
Lumières de la ville

 

 

 

LUMIÈRES DE LA VILLE
5e édition de la Biennale Toronto / MONTRÉAL / Lille

 

Ce colloque porte sur la reconfiguration de l'architecture et des paysages urbains par le traitement du « matériau immatériel » qu'est la lumière.

Une nouvelle géographie de la ville émerge prenant en compte les multiples éléments composant ses paysages : densification de l'architecture à la verticale ; aménagement de places destinées à la flânerie, à la célébration, ou aux échanges ; rationalisation de la circulation automobile et piétonne ; développement de nouveaux matériaux permettant d'élargir considérablement le vocabulaire des divers acteurs ; et par-dessus tout, un désir de réappropriation de la ville. Toute une économie se greffe à ce besoin de réaménagements de ces villes qui ne dorment jamais.

Dans ce nouveau paysage urbain, la lumière est appelée à jouer un rôle déterminant : illumination, invitation à la célébration, vecteur d'information, appel à la connectivité, lieu d'expression, et bien d'autres fonctions que nous proposons d’explorer dans le cadre de ce colloque.

Cette thématique se décline en cinq sous thèmes interconnectés qui permettront de rejoindre et de questionner les démarches internationales et locales les plus inspirantes.

 

1. Monuments des nouvelles cités radieuses : révélation

Les grandes tours illuminées jettent dans l'ombre des monuments de l'architecture ancienne et du décor urbain, colonnes, arcs, murs, ponts, qui n'émettent pas de lumière et qui se perdraient dans la nuit. Depuis les années 1950, des concepteurs de la lumière aménagent des projections et diverses mises en scène ou plutôt mises en lumière de ces sites.

 

2. Lumière et aménagement urbain : célébration

De nombreuses villes tablent maintenant sur des installations lumineuses : festivals de lumière, sons et lumière, projections, nocturnales, nuit blanche, quartiers de spectacles, light shows, moulins à images jusqu'aux feux d'artifice, fontaines et jeux d'eau remis aux goûts du jour, se succèdent et donnent lieu à d'importantes recherches sur la revitalisation nocturne de zones urbaines.

 

3. Du mur rideau à l'écran urbain : animation

Les grandes tours modernes sont investies par les artistes et se transforment en surfaces adaptatives, qu'on nomme désormais media façades (Mirjam Struppek), urban screens, media architecture (Gernrot Tscherteu), media wall (Peter Hall), responsive architecture (Lucy Bullivant).  La lumière ne sert plus ici à illuminer le monument ou l'édifice  elle crée des façades narratives. 

 

4. De la façade à l'interface : connexion

Les édifices deviennent des véhicules d'échanges et favorisent les connexions à distance. L'architecture intègre alors l'espace médiatique et devient une plateforme de socialisation ou la scène d'interactions sociales, de rencontres et de performances ludiques.

 

5. Lumières et poésie urbaine : représentation

Peintres, poètes, photographes et cinéastes ont célébré les paysages nocturnes pour le mystère ou l'envoûtement qu'ils suggèrent. Certains ont dépeint les lumières de la ville pour restituer un milieu de vie palpitant et inspirant ou, au contraire, suggérer un symbole de perdition et d'isolement.

 

De nombreuses activités accompagneront ce colloque :

 

Brillante cité
Le 23 février de 10 h à 17 h : SYNCRETIC TRANSCODINGS. La 3e édition du séminaire international s'intitule CivicBright-BrillanteCité et porte sur la créativité en milieu urbain, en lien avec des actions citoyennes médiatiques. Avec la participation de : Bernardo Piñero (Argentine), Stephen Kovats (Allemagne), Jesse Scott (Vancouver) ainsi que Jean-Maxime Dufresne, André Eric Létourneau, Jean-François Prost, Ana Rewakowicz et Kim Sawchuk de Montréal.
www.hexagramciam.org/syncretic

Le 22 février à 18 h : Vernissage de l'exposition Alain Fleischer. Raccords, Galerie de l'UQAM.
www.galerie.uqam.ca

Le 20 février à 19 h : Présentation A/V de Chaos et Order dans la Satosphère à la Société des Arts et Technologies
www.sat.qc.ca

Du 6 décembre au 2 mars : Luminothérapie, organisé par le Quartier des Spectacles, présente Le jour des 8 soleils, de Pascal Grandmaison, sur huit façades du quartier des spectacles.
www.quartierdesspectacles.com/lumino

Du 21 février au 3 mars : Le projet Quatuor pour réseaux, des artistes Maxime Damecour, Stephanie Castonguay et Emmanuel Lagrange Paquet, est co-présenté par l'École des arts visuels et médiatiques et Perte de Signal en collaboration avec MNM dans le cadre du festival International Montréal / Nouvelles Musiques.
www.festivalmnm.ca

Le 21 février à 18 h : Au Salon des Nouvelles Musiques : L'École des arts visuels et médiatiques de l'UQAM et la Place des Arts dévoilent le nom des artistes sélectionnées pour présenter un projet sur la Mosaïque d'écrans de l'Espace culturel Georges-Émile-Lapalme. Ce projet a été développé dans le cadre du cours Dispositifs-écrans et a été sélectionné par un jury composé de professionnels de l'École des arts visuels et médiatiques de l'UQAM, de la Place des Arts et du Conseil des arts de la ville de Montréal.
www.laplacedesarts.com

 

Ce colloque a été financé par le Conseil de recherches en sciences humaines.

 

 

 

 

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